Sertissage

Tout savoir sur le sertissage

C’est le fabricant de connecteurs qui conçoit les cosses et manchons et qui valide ses produits en définissant le mode de mise en œuvre et par conséquent le choix du sertissage. Pour cela il existe plusieurs référentiels qui définissent soit la performance de la solution (intensité, vieillissement, …) soit la description de la solution (dimensions, formes, …). Quelques exemples : - NF C20-130 : Cosses tubulaires nues, à sertir, en cuivre ou en alliage de cuivre, pour conducteurs en cuivre - NF C33-090 : Raccordement des âmes en aluminium par poinçonnage profond étagé en matrice fermée pour conducteurs aluminium - NF C33-021 : Câbles isolés et leurs accessoires pour réseaux d'énergie - Matériels de raccordement pré-isolés à rétreindre - NF C63-061 : Raccords de connexion pour conducteurs dont l’un au moins est isolé et en aluminium ou en alliage d’aluminium - NF EN 60352-2 : Connexions sans soudure - Partie 2 : connexions serties - Exigences générales, méthodes d'essai et guide pratique - DIN 46235 : Cosses pour connexions à sertir - DIN 46267 : Connecteurs de jonction, non résistants à la traction - DIN46329 : Cosses pour connexions à sertir - forme circulaire pour conducteurs en aluminium - DIN 48083 : Inserts de presses pour liaisons pressées - dimension de la forme de pressage à six pans

Il n’existe pas d’imposition réglementaires sur les contrôles de ces matériels. Communément, la plupart des utilisateurs s’imposent une vérification annuelle des outils et matrices. Chez Penta, on vous recommande une vérification annuelle, pour les raisons suivantes : - La presse ou le coupe-câble hydraulique sont des outils qui développent des forces très importantes (on parle ici de plusieurs tonnes). Il y a donc également des pressions hydrauliques importantes à l’intérieur des mécanismes. Une vérification permet de valider la sécurité (risque de fuite sous haute pression, efforts importants en bout de l’outil), la fiabilité (pas de perte de rendement ou de pression, pas de baisse de rendement qui risque d’aboutir à une panne futur…), ainsi que la performance de votre outil (assurer la bonne force, le bon temps de cycle, …). - Un jeu de matrice contrôlé assurera et un bon positionnement des matrices dans l’outil, et une certitude quant à l'application de la bonne forme de rétreint sur le connecteur / manchon, dans le but d’assurer la bonne connexion sur le conducteur.

C’est un vaste sujet. Techniquement l’hydraulique est un moyen de transformation de l’énergie pour obtenir ce que l’on recherche - ici c’est d’appliquer un effort très (très) important pour couper ou sertir/poinçonner. Tous les autres moyens de transformation de l’énergie (pneumatique, engrenages, chaines, système de came, …) ont aussi leurs avantages, mais l’hydraulique est celui qui permet d'effectuer la plus grande démultiplication d’effort, cela dans un encombrement réduit. Par exemple, un outil manuel permet, avec la force de 2 bras , d'exercer une force d'environ 30daN, là où la presse hydraulique permet de générer un effort de sertissage de 125kN, soit de 12500daN. On est donc dans un rapport de démultiplication plus de 400 fois supérieur à celui d'un outil manuel, le tout réunis au sein dans une mini-centrale hydraulique de 3kg. Dans tous nos outils, la pression hydraulique ira techniquement atteindre entre 500 et 700 bars (daN/cm²).

Si on prend dans l’ordre les opérations, voila les pré-requis pour une bonne connexion : 1. S’assurer que les composants à connecter sont compatibles (manchons/cosses et conducteur/câble) 2. Déterminer le bon jeu de matrices pour appliquer le rétreint hexagonal 3. Choisir l’outil adapté pour appliquer l’effort Le résultat est conforme lorsque le jeu de matrices termine jointif au niveau du plan de joint. Cela indique que le rétreint à été appliqué selon les spécifications. Si les matrices ne se touchent pas et que la presse a terminé le sertissage, alors il y a un disfonctionnement qu’il faudra identifier.

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